vendredi, mars 27, 2009

De l'Egypte Antique à la Kabbale

Du vivant de Moïse, les Israélites se mirent à créer des sosies des idoles qu'ils avaient vues en Egypte et à les adorer. A la mort de Moïse, plus rien ne les empêchait de sombrer davantage dans la perversité. Bien évidemment, on ne peut pas en dire autant de tous les juifs, mais certains d'entre eux adoptèrent le paganisme égyptien. En fait, ils poursuivirent les doctrines du sacerdoce égyptien (les magiciens du pharaon) qui forment la base des croyances de cette société, et dépravèrent leur propre foi en y introduisant ces doctrines.

La doctrine qui fut introduite dans le judaïsme en provenance de l'Egypte antique était la Kabbale. Tout comme le système des prêtres égyptiens, la Kabbale était une tradition ésotérique reposant sur la pratique de la magie. Chose intéressante, la Kabbale fournit un compte-rendu de la création assez différent de celui trouvé dans la Thora. Il s'agit d'un compte-rendu matérialiste, reposant sur l'idée égyptienne de l'existence éternelle de la matière. Murat Ozgen, franc-maçon turc, remarque ceci à ce propos:

Il est évident que la Kabbale a été élaborée de nombreuses années avant que la Thora n'existe. La section la plus importante de la Kabbale est la théorie sur la formation de l'univers. Cette théorie diffère considérablement de l'histoire de la création telle qu'elle est acceptée par les religions théistes. D'après la Kabbale, au début de la création, des choses appelées Séphiroth, ce qui signifie "cercles" ou "orbites", avec des caractéristiques à la fois matérielles et spirituelles prirent forme. Il y avait en tout 32 de ces choses. Les dix premières représentaient le système solaire et les autres les masses d'étoiles dans l'espace. Cette particularité de la Kabbale indique qu'elle est étroitement liée aux systèmes astrologiques anciens de croyance... Ainsi, la Kabbale est très éloignée de la religion juive et bien plus étroitement liée aux anciennes religions mystérieuses de l'Orient.24 (Un séphiroth: C'est une des expressions les plus flagrantes des enseignements païens de la Kabbale.La figure composée de cercles sur la gravure kabbalistique de droite est un séphiroth. Tentatives kabbalistiques d'expliquer le processus de la création au moyen du séphiroth. Le scénario qu'ils proposent est réellement un mythe païen totalement en désaccord avec les faits révélés par les livres saints.)

Les juifs, en adoptant ces doctrines matérialistes et ésotériques de l'Egypte antique basées sur la magie, ignoraient les interdictions en rapport dans la Thora. Ils assimilèrent les rituels magiques d'autres peuples païens, et par là, la Kabbale devint une doctrine mystique au sein du judaïsme, mais contraire à la Thora. Dans son livre intitulé Secret Societies and Subversive Movements, l'écrivaine anglaise Nesta H. Webster explique:

La sorcellerie, telle que nous la connaissons, fut pratiquée par les Cananéens avant l'occupation de la Palestine par les Israélites; l'Egypte, l'Inde et la Grèce comptaient également des devins et des voyants. Malgré les imprécations contre la sorcellerie, renfermées dans la Loi de Moïse, les juifs, ignorant ces avertissements, furent gagnés par la contagion et mélangèrent la tradition sacrée dont ils avaient hérité avec les idées magiques empruntées à d'autres races ou fruit de leur propre invention. A la même époque, la branche spéculative de la Kabbale juive emprunta à la philosophie du Perse M'agi, des néoplatoniciens et des néopythagoriciens. Il y a donc, une certaine justification quant à l'affirmation des anti-kabbalistes que ce que l'on connaît aujourd'hui comme la Kabbale n'est pas entièrement juive.25

Il existe un verset du Coran qui se rapporte à ce sujet. Allah dit que les Israélites apprirent les rituels de sorcellerie sataniques de sources extérieures à leur propre religion:

Ils suivirent les dires des satanes sous le règne de Salomon. Salomon n'était pas un négateur, mais les satanes étaient des négateurs. Ils enseignaient la magie et les révélations des deux anges de Babylone Hârout et Mârout mais ceux-ci n'instruisaient personne sans avoir dit d'abord: "Nous ne sommes la que pour tenter les hommes ! Prends donc garde de perdre ta foi !" Ils apprenaient d'eux ce qui semait la division entre l'homme et sa femme, mais ils ne pouvaient nuire qu'avec la permission d'Allah. Ce qu'ils apprenaient leur était nuisible et ne pouvait leur servir. Ils savent pourtant que quiconque fait cette affaire n'aura aucune part dans l'au-delà. Mauvais marché. S'ils avaient su ! (Sourate al-Baqarah, 102)

Ce verset soutient que certains juifs, même en sachant ce qu'ils allaient perdre dans l'au-delà, apprirent et adoptèrent les pratiques de la magie. Par conséquent, ils s'égarèrent de la Loi qu'Allah leur avait envoyée et ayant vendu leurs âmes, ils s'adonnèrent au paganisme (doctrines magiques). "Il s'étaient vendus" pour une chose maléfique, autrement dit, ils avaient abandonné leur foi.

Les faits relatés dans ce verset indiquent les principaux éléments d'un conflit important dans l'histoire juive. Ce combat était, d'une part, entre les prophètes qu'Allah avait envoyés aux juifs et ces juifs croyants qui leur obéissaient, et d'autre part, ces juifs pervers qui s'étaient rebellés contre les commandements d'Allah, imitaient la culture païenne des gens autour d'eux et suivaient leurs pratiques culturelles plutôt que la loi d'Allah.

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